- fringance
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⇒FRINGANCE, subst. fém.Rare. Caractère fringant (d'un cheval, d'une personne). Puis, avec Trebutien, visité MM. Le Flaguais. — Causé là avec assez de fringance (BARB. D'AUREV., Memor. 3, 1856, p. 36). Fragonard affine, spiritualise la fougue de Rubens, et de sa fringance nerveuse relève la langeur corrégienne (HOURTICQ, Hist. art, Fr., 1914, p. 278) :• Il cause, comme un cheval piaffe, avec beaucoup de fringance [it. ds le texte], sans avancer. Vous avez beaucoup plus de talent que moi, mais j'ai plus que vous le sens de ce qu'il faut et de ce qu'il ne faut pas faire.RENARD, Journal, 1893, p. 190.Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1856 (BARB. D'AUREV., loc. cit.). Dér. de fringant sur le modèle des mots où le suff. -ance représente le lat. -antia formé sur la finale du part. présent. Fréq. abs. littér. :2. Bbg. QUEM. DDL t. 1.
fringance [fʀɛ̃gɑ̃s] n. f.ÉTYM. 1856, Barbey d'Aurevilly; de fringant.❖♦ Littér. et rare. Caractère fringant (d'une personne, d'un animal). ⇒ Vigueur, vitalité.1 Je vis d'une philosophie absolue et non de tics; je suis bon à tous et non insaisissable de fringance; je n'ai pas l'amour jaune; mais blanc et violet gros deuil.J. Laforgue, Lettre à T. Trézenic, V, p. 137.2 (…) un hennissement plus pur encore qui évoquait la nervosité coursière et, si voisine, la fringance du plaisir amoureux.Pierre Gascar, les Bêtes, p. 14.
Encyclopédie Universelle. 2012.